Le
Togo
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Le Togo
Un petit pays avec
de multiples facettes
Le
Togo, ou République togolaise, est un pays d’Afrique de l'Ouest ayant
des frontières communes avec le Bénin à l’est, le Burkina Faso au nord,
et le Ghana à l’ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin.
La population est estimée en 2009 à environ 6 millions d’habitants pour
une densité de 95 hab./km². Le Togo comprend une cinquantaine
d'ethnies. Il est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km².
Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la
grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de
cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites
montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes
savanes plantées de baobabs au nord).
L’économie
du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente
65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la
culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de
phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le
cinquième producteur mondial de phosphates.
Au
Togo, le français est la langue officielle, mais une quarantaine de
langues y sont parlées. L'Ewé, le Kabiyé et le Mina sont les langues
nationales les plus utilisées par la population.
Les
différentes religions du pays sont l'animisme pratiqué par 50 % de la
population, le catholicisme (26 %), l'islam (15 %) et le protestantisme
(9 %).
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Kpalimé
La
région des plateaux est une région montagneuse au Sud-Ouest du Togo,
caractérisée par son climat doux et par sa végétation luxuriante.
Il s'y trouve le plus haut sommet du Togo, le Mont Agou, qui culmine à
986m d'altitude.
Kpalimé
est une des villes les plus importantes de la région et se situe à
environ 1h30 de route de Lomé. Elle se trouve au centre de la région du
café et du cacao. La zone qui entoure la ville est luxuriante et
fertile, encerclée par des collines aux bois épais, des vallées
profondes et des petits villages paysans. Le paysage reste toujours
vert même pendant la saison sèche.
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L'école de Kpogandzi
Au
Togo, depuis la rentrée 2008-2009, les frais de scolarité au cycle
primaire ont été supprimés (http://www.unicef.org/infobycountry/togo_45941.html)
. Le taux de scolarisation a par conséquent augmenté fortement, ce qui
est en soi positif, mais les écoles publiques sont aujourd’hui
débordées.
Le
développement des infrastructures (par ex. augmentation du nombre de
salles de classes) et des moyens d’enseignement (manuels scolaires,
matériel d’enseignement, etc.) n’a pas suivi (http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=82433).
L’école primaire publique (EPP)de
Kpogandzi-Kpalimé
a été créée en 1987 par l’Etat togolais, avec deux bâtiments totalisant
6 salles de classes. Aujourd’hui, avec la croissance de la population
dans le quartier et la gratuité de l’écolage, le nombre d’élèves a
fortement évolué et quelque 700 élèves fréquentent le site. Douze "salles de
classes provisoires" construites sous forme d’apatames (paillotes) sont venues
s'ajouter aux salles de classes en dur, mais ces paillotes offrent des
conditions d'enseignement précaires tant pour les enfants que pour les
enseignants notamment par :
o l’impossibilité d’utiliser les paillotes lors
d’intempéries
o le nombre important d’élèves par classe et
l’exiguïté de ces « salles de classes » en plein air
o le manque d’installations sanitaires et d’eau
potable sur le site de l’école
Suite à un orage en octobre 2011, l'une de ces paillotes a été
détruite, immobilisant ainsi les activités de 3 classes. Avec le
soutien de l'ACATS, un nouvel apatame avec un toit en tôle a été
construite pour parer à cette situation.
Cette
même année 2011, l'école de Kpogandzi a bénéficié de la construction d'un
nouveau bâtiment scolaire et d'un bloc de latrines financé par
l'association allemande "Hilfe für Togo".
En 2013, l'ACATS a financé la construction d'un bâtiment pour quatre salles de classes supplémentaires.
Les paillotes restantes ont été déconstruites et remplacées par des
apatames tôlés, provisoires mais plus résistants que les apatames en
paille. A ce jour, cinq classes (sur 18) disposent donc encore de
locaux provisoires.
Photos: bâtiment ACATS et apatame en tôle, 2013
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